La 22è session ordinaire de Conférence de l’Union Africaine qui s’est tenue en janvier 2014 à Addis Abeba (Ethiopie) ainsi que l’agenda « Afrique 2063 » montrent que le Dividende Démographique est un élément central du débat sur l’émergence des pays africains. Il représente une occasion unique pour une croissance économique accélérée basée sur les changements de la structure par âges de la population et la mise en oeuvre des politiques économiques efficientes.
Appliquée au Niger et sur les données de l’enquête EHCVM 2022, l’analytique sur le travail domestique non rémunéré au Niger a permis d’aboutir à plusieurs résultats. Ainsi, il ressort que ce sont les femmes qui transfèrent le plus de temps, qu’elles n’en reçoivent, sur toute la durée de vie. Les bas âges, 0 à 8 ans, reçoivent plus de temps. Après les 8 ans, les garçons consomment plus de temps qu’ils n’en produisent jusqu’à la fin de leur vie ; alors que les filles en offrent plus qu’elles n’en consomment jusqu’à l’âge de 69 ans, avant qu’elles ne deviennent dépendantes. De manière générale, en dehors de l’activité du shopping, où il y a une quasi égalité entre hommes et femmes, pour toutes les autres activités domestiques non rémunérées, les femmes sont les principales productrices du temps du travail domestiques non rémunéré. En effet, pour les tâches ménagères, la contribution des femmes s’étend jusqu’à 98% dans le poste de cuisine/vaisselle et 80% dans les activités de gardes des enfants/seniors…
Le travail domestique est l’une des plus vieilles professions de la femme dans l’histoire du monde. Lié à l’esclavage et à différentes formes de servitude, y compris le colonialisme, il est une activité non réglementée et sous-évaluée, parce que dans la plupart des pays, la législation du travail ne s’applique pas aux travailleurs domestiques.
Toutefois, dans une nouvelle Convention adoptée par l’OIT (Organisation Internationale du Travail) le 1er juin 2011, (C189) le travail domestique a été défini comme un « travail exécuté dans ou pour un ménage ou des ménages ». Le travail domestique au sens du BIT est différent du travail de soins exécuté par les membres d’un ménage dans le cadre d’une responsabilité familiale et sans établissement d’une relation de travail.
SUMMARY
I. BACKGROUND AND RATIONALE………………………………………………………………………………………………. 4
II. SHORT REVIEW OF LITERATURE……………………………………………………………………………………………….. 6
III. METHOD FOR INTEGRATING UNPAID CARE INTO THE SAM………………………………………………… 9
1. Definition and outline of unpaid care ……………………………………………………………………………………….. 9
2. Method of integration of the unpaid care labour in SAM ………………………………………………………. 11
IV. ANALYSIS OF THE SOCIAL ACCOUNTING MATRIX (SAM) OF SENEGAL
INTEGRATING THE CARE AND DOMESTIC LABOUR SECTOR ………………………………………………….. 14
Analysis of the UNPAID/CARE matrix ………………………………………………………………………………………….. 14
The «production activities» sector ……………………………………………………………………………………………….. 15
The Goods and Services Sector …………………………………………………………………………………………………… 17
Structure vs. Expenditure Analysis ……………………………………………………………………………………………….. 18
SUMMARY
1. Background and Rationale……………………………………………………………………………………………………………… 4
2. Literature Review…………………………………………………………………………………………………………………………….. 6
Section A:
Disaggregation of Kenya SAM by use of Paid Care Economy ………………………………………………………… 9
3. Methodology For Disaggregating Social Accounting Matrix (Sam) for Kenya
4. Preliminary Analysis of Results……………………………………………………………………………………………………… 16
Section B:……………………………………………………………………………………………………………………………………………. 20
5. Disaggregation of Kenya SAM by in-cooperating Unpaid Care work ……………………………………….. 20
6. Analysis and Incorporation of Unpaid Care Work in the Kenyan SAM……………………………………….. 25
References………………………………………………………………………………………………………………………………………….. 32
SOMMAIRE ………………………………………………………………………………………………….4
LISTE DES GRAPHIQUES ……………………………………………………………………………..5
LISTE DES TABLEAUX …………………………………………………………………………………. 5
LISTE DES ECADRES …………………………………………………………………………………… 5
SIGLES ET ABBREVIATIONS ……………………………………………………………………..… 6
INTRODUCTION …………………………………………………………………………………………. 7
CHAPITRE 1 : PROFILS GENRE DES PAYS DE LA REGION ………………………… 9
CHAPITRE 2 : CONCEPTS, DEFINITIONS ET CADRE ANALYTIQUES …………11
CHAPITRE 3 : BUGETISATION SENSIBLE AU GENRE ET
DIVIDENDE DEMOGRAPHIQUE : ELEMENTS DE
METHODOLOGIE ET SOURCES DES DONNEES ……………………………………….14
CHAPITRE 4 : APPLICATIONS ………………………………………………………………..…..26
CONCLUSION ……………………………………………………………………………………………..51
BIBLIOGRAPHIES …………………………………………………………………………………………52
ANNEXES …………………………………………………………………………………………………….53
La conférence des Nations Unies de Beijing a marqué une étape décisive dans la lutte pour l’égalité hommes-femmes. Les Etats ont ainsi commencé à prôner plus largement le renforcement des conditions d’égalité des sexes. C’est dans ce cadre que le troisième objectif du Millénaire pour le développement et le cinquième Objectif de Développement Durable sont entièrement consacrés à l’autonomisation des femmes et à l’égalité des genres. Dans le
cas spécifique du Sénégal, des conventions contenant des dispositions relatives aux droits de la femme ont été adoptées. Il s’agit entre autre de la Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF) adopté en 1979, et de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ou Protocole de Maputo en 1998. D’autres instruments définissent également des engagements en faveur de la femme.
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